Comment fonctionne un adoucissant ?

Un adoucissant ne lave pas le linge. Il empêche que le calcaire contenu dans l’eau de lavage ne se dépose sur les fibres afin que ces dernières gonflent, créant ainsi la sensation de confort douillet. Les adoucissants agissent comme un aimant : ils s’attachent à chaque fibre textile et la lissent. Cela donne au textile une sensation douce et agréable sur la peau.

Les adoucissants visent surtout à éviter le dessèchement de sorte que le linge ne devienne pas dur après le lavage et le séchage.

Si les adoucissants sont aussi efficaces, c’est qu’ils contiennent des tensioactifs cationiques dont le rôle est de démêler et lisser les fibres textiles. Ils évitent que le linge se charge électrostatiquement.

Par le passé, les tensioactifs étaient principalement produits à partir de pétrole. Ils polluaient surtout les boues de curage, tuaient des espèces aquatiques et pouvaient provoquer des irritations cutanées. De plus, ils avaient un potentiel allergénique élevé.

Aujourd’hui, cette génération problématique de tensioactifs a pratiquement été remplacée complètement par une refonte, les « esterquats ». Il s’agit de substances produites à partir de graisses animales ou végétales et qui sont moins nocives pour l’environnement.

Pourtant l’indication « biodégradable » sur l’étiquette ne signifie pas que le produit est bon pour l’environnement. Comme tous les produits de lavage et de nettoyage, même ceux de la nouvelle génération, polluent l’environnement d’une manière ou d’une autre. C’est pourquoi il convient de les doser avec parcimonie.

Les adoucissants peuvent provoquer des allergies

Les adoucissants contiennent pratiquement toujours des parfums. La composition et la teneur des différents composants des parfums ne sont pas toujours déclarées sur les étiquettes, à l’exception de 26 parfums, connus pour leur potentiel allergénique élevé. Ces derniers doivent être déclarés nominativement et individuellement sur l’emballage du produit. La directive « Cosmétiques » impose une obligation de déclaration, si la concentration de ces parfums problématiques présents dans les produits ne restant pas sur la peau (p.ex. gels douche, shampoings, mais également les adoucissants) dépasse 0,01 pour cent.

La meilleure façon de les éviter reste cependant de ne pas utiliser du tout d’adoucissant.