mars 09 2022
Eine Schüssel mit Bunten Bohnen und E-Nummern

Les numéros E : les additifs cachés dans les aliments

De nombreux aliments ne peuvent plus se passer d’additifs. C’est grâce à environ 320 de ces additifs que les bonbons sont multicolores, que les salades toutes prêtes se conservent plus longtemps et que nous aimons manger du salami. La VSZ et le Patienten Rat & Treff mettent en gardent contre l’excès d’additifs.

Les additifs sont des substances qui sont ajoutées aux aliments pour les rendre plus faciles à traiter, plus durables, plus beaux ou plus appétissants. Les poudres à lever augmentent le volume d’une pâte, les émulsifiants rendent la margarine plus onctueuse et les colorants rendent le yaourt à la fraise encore plus savoureux.

Actuellement, il existe environ 32 additifs différents autorisés par l’UE. Ils sont classés en sept catégories différentes : les colorants, les conservateurs, les acidifiants, les épaississants, les agents humectants, les édulcorants et, bien sûr, les fameux exhausteurs de goût.

Les aliments bio ne sont pas non plus exempts d’additifs, mais ici, leur usage est fortement limité. Il est par exemple interdit d’utiliser des colorants, des édulcorants ou des exhausteurs de goût. Ainsi, à peine 50 additifs sont autorisés pour les aliments bio, soit un septième des additifs traditionnels.

Que se cache-t-il derrière les additifs de type E ?

Le « E » signifie Europe et le numéro est un code qui permet d’identifier clairement chaque substance. Tous les numéros E ont fait l’objet d’une procédure d’autorisation européenne et ne sont autorisés que s’ils sont considérés comme inoffensifs pour le consommateur. Les fabricants sont tenus d’énumérer dans la liste des ingrédients tous les additifs utilisés dans un aliment.

Les numéros E ont mauvaise réputation. Ils sont considérés comme une tactique de dissimulation de l’industrie alimentaire et de nombreux consommateurs évitent donc à juste titre les produits comportant un nombre excessif de ces additifs. Ce comportement des consommateurs n’est pourtant pas passé inaperçu chez les producteurs et c’est pourquoi, au lieu de mentionner les additifs de type E, on retrouve souvent les additifs sous leur nom compliqué dans la liste des ingrédients.

Certains additifs sont soupçonnés de provoquer des maladies

La plupart des additifs sont considérés comme inoffensifs. D’autres peuvent avoir une influence sur la digestion, être problématiques pour les maladies du métabolisme ou déclencher des allergies. La prudence est de mise, notamment chez les enfants et les personnes sensibles. Il s’avère que de nombreux risques n’ont pas encore été étudiés en détail, comme on peut le voir dans les exemples suivants :

  • L’aspartame (E951) est un édulcorant chimique que l’on trouve surtout dans de nombreux produits light. Il est censé provoquer des troubles du métabolisme.
  • Le nitrite de sodium (E205) est un conservateur souvent utilisé dans la charcuterie. Lorsqu’il est chauffé, il peut former une nitrosamine cancérigène.
  • Les colorants azoïques (E102, E104, E110, E122, E124, E129) sont surtout présents dans les aliments pour enfants. Ils sont soupçonnés de provoquer des allergies, de l’hyperactivité et des troubles de l’attention chez les enfants. Cet avertissement doit également figurer sur l’emballage.
  • Le sel de phosphate (E338-343, E450-452) est un conservateur que l’on trouve souvent dans le fromage fondu, le coca et la charcuterie. La consommation quotidienne de ces sels peut, à long terme, endommager les vaisseaux sanguins et les os.
  • Le glutamate et l’acide glutamique (E620-625) sont des exhausteurs de goût connus, considérés comme douteux et provoquant notamment le « syndrome du restaurant chinois » qui se traduit par des maux de tête, des nausées et des engourdissements. Les enfants devraient éviter autant que possible cet additif. Cette substance se trouve surtout dans de nombreux plats préparés, soupes en sachet et chips de pommes de terre.

Tous les additifs ne sont pas mauvais, mais l’industrie alimentaire vise avant tout à promouvoir les ventes et à fidéliser la clientèle, en utilisant toutes les astuces possibles.

Que peut faire le consommateur ?

  • Eviter les plats préparés. Certains fabricants renoncent délibérément aux additifs (Frosta par exemple).
  • Acheter des produits bio : les aliments bio contiennent moins d’additifs.
  • Renoncer aux sucreries aux couleurs vives.
  • Préparer ses plats avec des produits frais et cuisiner soi-même.
  • Lire attentivement la liste des ingrédients.
  • Jeter les aliments dont la liste des ingrédients est interminable et qui contiennent de nombreux additifs.

 

 

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